Il faut reconnaitre qu’au début, personne n’y a cru.
Quand les représentantes du French Institute Alliance Française de New york—des femmes, il faut le signaler et souligner leur détermination et leur ténacitésont venues à Tunis présenter leur projet au lendemain de la révolution, les bailleurs de fonds potentiels regardaient ailleurs. Il s’agissait d’organiser une saison tunisienne dans le cadre du festival World Nomads qui célèbre le transculturalisme du XXI ième siècle.
Bien sur, le projet était magnifique: on offrait à la Tunisie, que la révolution avait placée sous les feux de l’actualité, la plus belle plate forme qui soit, et lavisibilité la plus prestigieuse : Manhattan, où bat le cœur de la culture américaine, mettait à notre disposition ses galeries, ses théâtres, ses auditoriums, et ce un mois durant.
Et puis, peu à peu, grâce à la foi des uns, à la bonne volonté des autres, au soutien des sponsors et mécènes qui y ont cru, parce que tous voulaient porter haut et fort les couleurs de la Tunisie, l’utopie est devenue réalité. On connait la suite : le succès de la saison, le triomphe des cantatrices invitées comme Sonia Mbarek et Amel Mathlouthi, l’intérêt porté aux chorégraphes, aux cinéastes, l’engouement suscité par les artistes plasticiens, peintres, photographes, vidéastes, graffeurs. On a mesuré à sa juste valeur l’exceptionnelle couverture que les médias américains ont offerte à l’évènement, les plus grands d’entre eux, le New York Times ou le New yorker y revenant à plusieurs reprises.
Aujourd’hui, la fête terminée, on rêve qu’elle recommence bien sur. Mais nous avons également voulu vous présenter quelques uns des artisans de ce succès. Les artistes plasticiens, peut être parce que les expositions ont duré tout le mois qui fut consacré à la Tunisie, et parce qu’ils ont exposé dans plusieurs lieux prestigieux, ont particulièrement intéressé le public new yorkais. Le fait qu’ils aient pu être tous présents ils étaient quatorze, et cela a été rendu possible grâce au soutien de l’ATB dont on connait le slogan emblématique « La culture a sa banque », a beaucoup participé à ce succès. Ce qui explique qu’aujourd’hui, en un élégant échange de bons procédés, ils aient souhaité que leurs œuvres fassent partie de la prestigieuse collection de l’ATB. Une collection dont on sait qu’elle constitue un magnifique panorama du paysage artistique tunisien du dernier quart de siècle, et dont on espère qu’elle fera un jour l’objet d’une grande exposition ou d’un catalogue.
La liste des noms d’artistes et de leurs œuvres :
Héla AMMAR -« Beyond the walls»
Amel BEN ATTIA
Amine BOUSSOFF ARA -« A travers les murs» et« Tradition»
Wassim GHOZLANI - « Freedom Heroes »
Amine LANDOULSI - «StoP» et «Do it »
Monna JAMEL SIALA - «Rosaces»
Rim TEMlMl- «Coexist» et «Mme Khiari»
Patricia TRlKl –«Sabrina»
NicèneKOSSENTlNI – «Wbattbe water gave me»
Mais cette collection d’œuvres d’art n’est qu’un aspect de la politique culturelle de l’ATB, banque dont l’engagement citoyen est bien connu.
C’est ainsi que l’ATB est, depuis vingt ans, le partenaire officiel de l’Octobre Musical qui se déroule chaque année à l’Acropolium de Carthage. De même qu’elle a accompagné, durant de nombreuses années les espaces culturels Mad’Art et El Theatro
C’est ainsi, également, que l’ATB organise chaque année et elle en està sa huitième édition le CONCOURS ATB CHALLENGE. Ce concours vise à encourager de jeunes talents porteurs de projets innovateurs dans les domaines de l’Art et la Culture, les Sciences et Technologies, le Management et l’Initiative Entrepreneuriale. De nombreux artistes aujourd’hui consacrés, ont bénéficié de cette mise à l’étrier, et de ce soutien pour lancer leur carrière
L’ATB est encore le partenaire officiel du « Festival du Rire », et ce depuis sa création
Dans le domaine du théâtre, l’ATB a soutenu la création du spectacle HOBB STORY, dont on connait le succès, de même que le MACBETH monté en Tunisie et à l’étranger par les Artistes Producteurs Associés
Enfin l’ATB consacre, chaque année, un prix à un secteur de la littérature quelque peu oublié : la littérature pour enfants. « LE PRIX ARABE ATB MUSTAPHA AZZOUZ » pour la littérature de l’enfant en est à sa cinquième édition
Là ne s’arrête pas bien sur, l’engagement citoyen de l’ATB La banque est également présente dans le domaine de l’humanitaire, ainsi, bien sur que du sport. Ceci pourra faire l’objet d’une autre rencontre…